Mon premier tricot – avec We are knitters

La laine, je connais. Je la tisse en rond, en large et en carré. De toutes les formes et de toutes les couleurs. Je collectionne les pelotes unitaires que je travaille, navette à la main, sur mes différents métiers à tisser. Le tricot ? Le porter, oui. Le faire moi-même, c’est un peu le bout du monde. Alors quand la marque We Are Knitters m’a mise au défi de tricoter (et d’aimer ça), j’ai répondu « Challenge accepted ».

WAK (We Are Knitters pour les intimes) m’a donc proposé de choisir un kit de tricot sur le site www.weareknitters.fr. J’ai tout de suite fouiné parmi les couvertures, m’imaginant déjà m’emmitoufler dans un plaid tout chaud fait par mes petites mains car oui, l’hiver vient.

Pour mon premier tricot, j’ai choisi la Nick Blanket (niveau débutant évidemment), en coloris naturel pour ne pas détonner avec ma collection de coussins multicolores. Quelques jours plus tard, colis retiré à mon bureau de poste et ouvert à la hâte dès mon retour à la maison : je découvre ce grand sac en papier si reconnaissable. En fait, j’avais déjà commandé un kit Snood que j’avais offert à ma soeur pour Noël. A l’époque, j’avais déjà pu découvrir et apprécier l’identité et l’univers qui font l’ADN de la marque.

Revenons à nos moutons (mouton>laine>tricot>toussa).
J’ai donc découvert le kit complet pour mon premier tricot, composé de :
> Un grand sac en papier (très utile pour déposer l’ouvrage en cours de création et le reprendre le lendemain !)
> Deux grosses aiguilles en bois – 15 mm
> 4 pelotes de laine (100%  péruvienne d’origine, oui monsieur)
> Une étiquette WAK
> Une aiguille à laine
> Une notice explicative

Ouverture de la notice, découverte du patron et des premières instruction. A première vue, pour moi, c’est du chinois – ou plutôt du péruvien. « Montez 40 mailles sur une des aiguilles ». Hum. Oui. Là, comme ça, je vois pas trop.
Mais ce qui est bien fait avec We Are Knitters, c’est que sur le site – et sur Youtube, des dizaines de tutos vidéos aident les petites débutantes comme moi à partir sur de bonnes mailles.

Après visionnage de la vidéo « Monter les mailles », mes mailles étaient belles et bien montées. C’est là que les choses sérieuses ont commencé : « Tricotez 5 mailles à l’endroit, puis alternez une maille endroit suivi d’une maille envers ». Lecture de la vidéo à peu près douze fois en boucle, pause/play/pause/play, attend j’ai pas bien vu où il passe l’aiguille là… et puis finalement au bout du deuxième rang, j’ai pigé le truc ! Une fois la bordure finie, je m’attaque au point jersey, vidéo toujours à portée de clic, et c’est avec surprise que je commence à aimer ça.

Je ne vais pas vous mentir, j’ai recommencé 4 fois à zéro. Mais j’ai recommencé à chaque fois avec le même enthousiasme et l’envie d’avoir un bel ouvrage une fois terminé. Ces quelques retours à la case départ ont toujours été bénéfiques car j’ai à chaque fois compris à quels endroits j’avais fait de petites erreurs.

C’est avec plaisir que chaque soir, je reprenais mes aiguilles et ma pelote, avançant tranquillement devant un épisode de Mad Men. Un vrai moment de détente avant d’aller au lit, oubliant ainsi les tracas quotidiens. J’ai retrouvé dans le tricot ces mêmes sensations que dans le tissage, une activité manuelle relaxante qui nécessite tout de même patience et rigueur.

Mes prochains projets : un headband, un snood, et qui sait peut-être un joli pull… Car non, je n’ai plus peur de l’aiguille à tricoter, et après avoir fini mon premier tricot, je suis sûre d’une chose : tricoter ce n’est pas que pour les mamies.

J’ai donc relevé le défi de We Are Knitters avec beaucoup de plaisir et je peux aujourd’hui clamer haut et fort que oui, je suis tricoteuse : I AM KNITTER.